Thibault Chomel
Session Novembre 2020 – FDFMM II + FDFMM I
« Le plus indéniable de cette formation est qu’elle se fait à distance, sur sa propre machine et à son rythme. J’ai gagné en confiance en moi, je me suis prouvé que j’étais capable de faire. »
Je m’appelle Thibault, je me suis inscrit à la formation pour répondre à une envie. Depuis toujours passionné par le travail du bois, je restais admirateur du travail des autres, me contentant du statut de bricoleur amateur. À la suite d’une vidéo, teasing, sur YouTube, j’ai sauté le pas.
Paradoxalement, le plus indéniable de cette formation est qu’elle se fait à distance, chez soi. Spécifiquement, cela signifie sur sa propre machine et à son rythme. Il y a 10 ans, j’ai fait une formation sur combinée bois à La Croisée Découverte. J’y ai réalisé un magnifique confiturier… mais me suis retrouvé incapable de réitérer l’expérience une fois chez moi.
Alors, que m’a apporté FFMM II ?
- – Une communauté pour restaurer ma machine
- – Des techniques pour entretenir et régler sa machine. Certes, elles sont toutes différentes, mais Samuel a su souligner les points communs.
- – Des techniques pour utiliser sa machine, où positionner ses mains. C’est en visionnant plusieurs fois les vidéos, et en pratiquant entre deux, qu’on se corrige peu à peu.
- – Une confiance en soi enfin ! Un des arguments s’est révélé très juste chez moi : “Prouver, se prouver à soi-même et aux autres, qu’on est capable de faire” (différence entre le ‘savoir’ et le ‘savoir-faire’).
Je l’ai toujours dit : « C’est l’inconnu qui fait peur ». Cela est vrai aussi pour les machines stationnaires, surtout pour la toupie qui en effraie plus d’un ! Rien de tel, alors, que de démonter sa machine pour en comprendre son fonctionnement. Mieux comprendre ses rouages permet d’en comprendre les risques. La toupie ne m’effraie plus, je l’ai désormais utilisée, un cap est franchi.
À l’inverse, la mortaiseuse sur combinée -que j’ai pourtant aussi utilisée- représente pour moi un vrai danger. Pour l’anecdote, mon coffre à bois comprend pas moins de 36 mortaises. Toutes à équarrir à la main ! Oh combien alors ai-je envié la mortaiseuse à bédane carrée !
Je visualise mieux l’ampleur du champ des connaissances qui font un menuisier confirmé. Je me sens encore débutant, mais sans appréhension pour l’avenir, car j’ai pris confiance dans ma capacité d’apprentissage : rien ou presque ne me paraît désormais inaccessible, à condition d’y consacrer temps et énergie.
Mes réalisations :