Alexandre,
Session Novembre 2018 – FDFMM I
Session Novembre 2020 – FDFMM II
« Je ne m’attendais absolument pas à me passionner autant pour la menuiserie. Je ne pensais pas que je serais capable de faire les projets que je réalise aujourd’hui. Je suis passé de chef cuisinier et menuisier amateur à menuisier professionnel ! »
Mon témoignage sur la formation FDFMM I :
Au début, je bricolais un petit peu, des petits meubles. Cela a commencé avec des meubles en palettes, des petites choses. Puis on a commencé à s’installer avec ma chérie, et l’envie de faire des meubles plus intéressants et plus qualitatifs est arrivée.
Au début, j’ai suivi les vidéos de Samuel via YouTube pendant un petit moment. J’ai raté la première session de FDFMM, ce que j’ai vite regretté. Du coup j’ai commencé à me faire ma petite expérience un peu tout seul mais avec le regret de ne pas avoir de bonnes bases franches. J’ai saisi l’occasion lors de la nouvelle ouverture de la formation. Cela m’a ouvert des portes : comment bien choisir son matériel, comment s’organiser dans l’atelier, avoir un établi et pas une vieille table. Puis après ça va vite, il faut se donner l’envie et se donner le temps. Une fois qu’on voit les résultats et que les petits meubles commencent…, c’est vachement gratifiant. Des gros meubles ont commencé à arriver dans la maison : bureau, bibliothèque, lit, une table à langer, etc.
Avant quand j’allais bricoler, j’avais l’impression de regarder par un petit trou de serrure et de ne pas avoir en main les éléments me permettant d’arriver à ce dont j’avais envie. La formation permet d’élargir progressivement ce trou de serrure, jusqu’à l’obtention d’un éventail de possibilités qui commencent à devenir sans fin car la découverte est perpétuelle.
Comme en cuisine l’expression « faire ses gammes » a tout son sens. En cuisine t’apprends à tenir ton couteau, mettre tes mains par rapport aux couteaux, les façons de découper après les cuissons et comment jongler avec les sauces. En menuiserie c’est un petit peu pareil. Comment préparer ton bois, les façons de le découper, présenter tes pièces les unes aux autres, la précision. Voilà, on est toujours dans cet objectif. Tout tourne autour de la même précision, de la même organisation, de la même envie. De toute façon, il faut être passionné, avoir envie, sinon tu ne peux pas.
Grâce aux cours, j’ai appris à m’aménager un atelier qui soit ergonomique, avoir les outils adaptés à son lieu de travail et à ce que l’on veut faire et avoir les bons outils. Depuis que j’ai commencé FDFMM, j’hésite plus, j’investis.
La formation permet d’arriver dans l’atelier avec déjà des choses en tête et de ne pas tourner en rond. Maintenant, j’arrive avec mes feuilles, mes plans en sketchup, je sais exactement ce que je dois faire et cela sort comme ça devrait l’être. J’ai un plan structuré des choses à faire, et ça reste un plaisir. On descend dans l’atelier, on se vide la tête, on sait ce qu’on a à faire : comment, proprement, avec les bons gestes, pas de perte de temps, on n’est pas déçu et on est content.
3 ans maintenant, de chef cuisinier à menuisier professionnel, la suite de mon parcours :
Je me suis inscrit à la formation sur les machines stationnaires en novembre 2020. J’avais beaucoup d’attente sur celle-ci et surtout sur la toupie. C’était un outil auquel je n’avais pas accès et qui est assez impressionnant.
J’avais également des attentes sur l’organisation de l’atelier, l’ergonomie, et sur la sécurité, qui est cruciale. J’ai été totalement satisfait et mes attentes ont été comblées. Cette formation était la suite logique de la première pour moi, me permettant de faire plus de débit et des projets plus importants.
Et il y a quelques mois, j’ai passé mon diplôme de CAP en menuiserie en candidat libre. Je me suis très fortement appuyé sur les deux formations FDFMM pour réussir ce diplôme. Ce CAP était la continuité de ma volonté de reconversion professionnelle, je suis passé de chef cuisinier à menuisier professionnel.
Voici une petite anecdote pour illustrer les connaissances apportées : je n’avais pas de toupie jusqu’à passer mon diplôme (CAP menuiserie). Je suis arrivée à l’épreuve n’ayant jamais eu de toupie entre les mains, mais je savais exactement comment cela fonctionnait, les points critiques à faire attention, les réglages, etc. J’ai réussi l’épreuve avec seulement quelques points en moins pour délai légèrement dépassé. N’ayant pourtant jamais touché de toupie auparavant, je l’ai passé sans stress par rapport à la machine, ayant été bien formé par les vidéos de la formation.
Aujourd’hui, je suis en train de faire construire une maison avec un atelier digne de son nom. Je me suis beaucoup servi des apports des deux formations sur l’organisation de l’atelier pour dessiner les plans de ce nouvel atelier. Les commandes des machines Felder sont en cours.
Il y a trois ans, lorsque je m’inscrivais à ce premier cours, je ne m’attendais absolument pas à me passionner autant pour la menuiserie et partir sur une reconversion. Je ne pensais pas que je serais capable de faire les projets que je réalise aujourd’hui. Mais on ne peut pas brûler les étapes, il faut y aller petit à petit et gravir les marches avant d’arriver à ce type de réalisation. Je suis passé de l’amateur qui aimait bricoler au professionnel. Mon projet de reconversion se concrétise de jour en jour, où aujourd’hui je cours après mon temps pour répondre aux demandes. En Guadeloupe, il y a très peu de menuisiers sur mesure.
Mes réalisations :